USM - Histoire
L’USM, c’est quoi ?
L’USM regroupe actuellement ± 500 sociétés instrumentales et chorales en Communauté française. Ce qui représente plus de 20.000 affiliés ;
En voici l’historique.
De 1991 à nos jours... Le 25 juin 1991, les fédérations musicales de la Communauté française se regroupent dans une association sans but lucratif : l''Union des Sociétés Musicales (de la Communauté française de Belgique (USM). Joseph BECKERS, principal initiateur de l''USM, en est le premier président ; Simon POULAIN en accepte la présidence d'honneur. Les statuts de la confédération sont publiés dans le Moniteur Belge du 21 octobre 1991. Son siège administratif est situé a Namur. Les principaux objectifs de l'USM tendent à promouvoir l'art musical non- professionnel en Wallonie et à Bruxelles-Capitale dans un esprit d'entente et de solidarité sur le plan communautaire. Ce vaste programme s’exprime en quatre points principaux : - Le développement de liens étroits de collaboration entre les fédérations et les groupements musicaux, instrumentaux et vocaux ; - L'amélioration et la propagation des activités musicales ; - La représentation efficace des fédérations membres auprès des instances culturelles officielles afin d'assurer la pérennité des organismes locaux et de l'art musical en général ;
- La protection des intérêts matériels et moraux des fédérations affiliées. Les six fédérations membres de l'USM sont :
l'Association pour la Promotion des Sociétés d'Art Musical (APSAM),
la Fédération Musicale du Brabant Francophone (FMBF),
la Fédération Musicale du Hainaut (FMH),
la Fédération Musicale de la Province de Liège (FML),
la Fédération Musicale du Luxembourg Belge (FMLB),
la Fédération Musicale de la province de Namur (FMN).
Ces deux dernières fédérations n’en faisaient qu’une jusqu’en 1999, c’était la Fédération Musicale Namur-Luxembourg (FMNL).
Chacune est représentée au conseil d'administration par deux délégués, sauf la FMH, qui, dépassant les deux cent sociétés affiliées, possède quatre représentants. Dans la tradition de nos fédérations, l’USM poursuit l’organisation de festivals annuels. Le premier a lieu à Seilles en 1992. Viennent ensuite ceux de Verviers en 1993, de Mons en 1994, de Braine-l’Alleud en 1995, de Marche-en-Famenne et Nassogne en 1996, de Liège en 1997, de Membach-Baelen en 1998, de Ohey en 1999, de Frameries en 2000. Cela se poursuit à Orp-le-Grand en 2001, au Palais des Congrès de Liège en 2002, à Libramont en 2003, à Membach en 2004, à Namur en 2005, au Hainaut en 2006, dans le Brabant, à Jodoigne en 2007, de nouveau au Palais des Congrès de Liège en 2008, à Etalle en 2009, à Grivegnée en 2010 et celui de 2011 est programmé à Ohey, les 29 et 30 octobre. Le 6 janvier 1995, une convention de collaboration est signée entre le Service de la Diffusion (Tournées Art et Vie) et l'USM. Elle a pour objet la mise en place d'une règlementation unique pour la sélection des groupes producteurs qui souhaitent être repris dans les Tournées Art et Vie comme groupements amateurs. Le Service de la Diffusion charge ainsi 1'USM, en concertation avec ses fédérations régionales, de l'organisation des auditions musicales qui permettront la sélection des groupes producteurs. Dès lors, pour être agréée, comme telle, toute société musicale non-professionnelle devra obligatoirement être classée dans la catégorie la plus élevée et introduire un dossier de reconnaissance via sa fédération et 1'USM. Une réunion d'évaluation a lieu chaque année entre les signataires de la convention. Le bureau prend contact, avec le cabinet du Ministre jean-Claude Van Cauwenberghe, dans les attributions duquel figurent les académies de musique. Il en résulte l'envoi d'une circulaire dans ces établissements scolaires prônant la mise en place d'une synergie entre les académies de musique et les sociétés musicales du monde associatif. En 1996, Dinant devient le siège de l'USM sur base d'un contrat-culture passé entre la ville de Dinant, la province de Namur, la Communauté Française et la Maison de la Culture de l'arrondissement de Dinant. Cet accord permet aussi à des sociétés représentant les six fédérations de participer aux journées des harmonies organisées par la ville de Dinant. Le siège revient à Namur en 1999. Lors de sa création, l'USM engage un permanent-animateur, Géry Dumoulin. Dès son entrée en fonction, il réalise une radioscopie des sociétés musicales. L'ouvrage est publié en 1995. Faute de moyens financiers, il ne sera ni remis à jour, ni réédité. Pour ces mêmes raisons, le conseil d'administration doit se séparer de son permanent animateur en 1996. L'habitude du bénévolat et une trésorerie manquant trop souvent de moyens n'ont pas permis de l'utiliser au mieux de ses capacités. La gestion ordinaire de l'USM devient d'ailleurs de plus en plus difficile au fil des années et provoque l'amenuisement inévitable des activités confédérales. La dissolution de la confédération est plus d'une fois évoquée soit par l'administration du Ministère de la Culture et des Affaires sociales, soit par des administrateurs eux-mêmes. Fin 1999, Joseph BECKERS s'éteint. Gilbert DEBAISIEUX, président de la Fédération musicale du Hainaut, lui succède. La transition fût assurée par le vice-président Monsieur Guy SCHOLBERG jusqu'à l'assemblée générale du mois de janvier 2000. Un plan de redressement drastique est mis sur pied. Le nouveau président ayant lui-même limité son mandat à un an, il s'est fixé trois objectifs prioritaires. Tout d'abord mettre en place un système de cotisations proportionnelles au nombre de sociétés affiliées dans chacune des six fédérations et élaborer un plan de remboursement du prêt octroyé par chacune des six fédérations. Ce plan de redressement a porté ses fruits et a généré une gestion plus sereine au niveau de la trésorerie, permettant d'envisager des actions à court et moyen termes. Le règlement des auditions en vue de la reconnaissance des sociétés musicales d'amateurs par le Service de Diffusion du Ministère de la Culture et des Affaires sociales (Tournées Art et Vie) a été revu dans un double esprit d'ouverture à toutes les sociétés, affiliées ou non à l'union des Sociétés musicales de la Communauté française de Belgique et d'harmonisation entre les règlements appliqués dans les six fédérations. Ce nouveau règlement sera d'application dès 2001. Il donnera une place plus importante encore à l'USM dans le monde musical associatif. Enfin, dernière réalisation importante en date, le journal Musicum, revue interfédérale qui parait pour le plus grand bénéfice des sociétés et des musiciens amateurs ainsi que des amateurs de musique. S'appuyant sur une double convention passée entre le Ministère de la Culture et des Affaires sociales (Service de la Culture permanente) et la Maison de la Culture de Tournai d'une part et l'USM d'autre part, elle sera un des outils susceptibles d'aborder le 21ième siècle avec confiance. La revue est un lien important entre les sociétés musicales et les hommes et les femmes qui les animent, entre tous les amateurs de cette musique interprétée par des non-professionnels, composante dynamique et incontournable du monde associatif. Pour le moment, elle est mise en veilleuse suite au retard de la dernière parution programmée. Jean-Claude CARTIAUX secrétaire puis président de l'APSAM assura la présidence de l'USM de 2001 à décembre 2006. A partir du 15 décembre 2006, c’est Adelin HANQUIN, secrétaire trésorier des Fanfares de Jauche et président de la Fédération Musicale du Brabant Francophone qui a été élu président. ..